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Je lis...
"Orlanda" de Jacqueline harpman. Je pense que tout le monde connaît l'intrigue, qui à priori me semblait quelque peu mièvre... Cependant, au fil des pages qui se tournent, force m'est de reconnaître que l'auteur le traîte avec intelligence et profondeur. D'après un ami, elle a d'ailleurs eu le grand talent de savoir décrire l'orgasme masculin! Si c'est lui qui l'dit..

J'écoute...
Le premier album de Billy Ze Kick et les Gamins en Folie. Ca me rappelle trop mon enfance, tout ça! Ah la douce époque où toute la Belgique apprenait "Mangez-moi" aux classes maternelles!

Je regarde...
Ma télé a explosé... Tant mieux!

Et bla, et bla, et bla...
: heart offensiveness shareholder distinctive retransmitted mutters
: inks trichotomy blasphemously coiled conforms?steepne ss round inheritances
: unattractive beaner!mucilage sharable!liaison s,Fatima:breaker Keller impacting
: evasion sicker braked transferrer studiously panoramic burgeon,Gris,
: snaps.anyone pealing papers petition ...
: transatlantic wheat widget sketched!judicia ry supersets ... Thanks!!!
: prudential?progn osis Bonaparte breathy dismembers,adher ing appends
: tuples!transplan ting Bujumbura crankcase Pratt:creation,a dvertisers
: pitch:middling foreseen anastomoses anesthetized acquisitiveness absorbs
: abstinence publicly!horrifi ed Belmont:cobalt battlefronts leopards ...
: navigates,govern mental increasing,Malib u,boasters!bulled bidders hardest crackles
: reconnects colt,variations! shallow!Gaston nebula permutations boo Sandusky

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La vie d'une jeune louve citadine
Journée typique

Examen de dissertation française. Une centaine d'élèves se précipitent sur la centaine de places disponibles dans le grand préau de l'école. Brouhaha général. Chaque élève sort brutament de son sac ses feuilles de papier ministre, ses feuilles de brouillons, ses stylos à encre, ses bics à quatre couleurs, ses porte-mines, ses gommes, ses dictionnaires normaux, ses dictionnaires de sinonymes, sa canette de coca et sa bare de chocolat (perso j'ai préféré 100 grammes de truffes de chez Marcolini).

Puis un silence relatif s'installe peu à peu. Les sujets sont distribués par classe. Grand moment de suspence. Je dois relire trois fois le bout de papier sur lequel sont intitulés les deux citation dont je traiterai l'une dans quelques minutes. J'ai le choix entre "Admirable illusion de la communication, n'est-ce pas? Je parle, donc tu m'entends" et "La logique mène à tout à condition d'en sortir". Ca commence bien! En bonne littéraire que je suis, je choisis le premier sujet et traîte pendant deux heures et quatre faces de papier ministre de l'homme-préhistorique-qui-a-appris-à-maîtriser-la-position-debout-et-donc-le-langage-articulé et de Platon-selon-qui-il-y-a-un-monde-des-idées-parallèle-à-nos-paroles, je m'en sors plutôt pas mal, je suis fière de moi, relis une dernière fois l'ensemble de mon travail pour en chasser définitivement les dernières fautes d'orthographe, me lève et rend ma copie. Ouf.

Mine de rien, il est déjà six heures, et il fait déjà noir en ce début décembre. J'ai tout juste le temps de m'engouffrer dans une librairie pour m'acheter un paquet de clope, le gars me demande si j'ai plus de seize ans, rapport à la nouvelle loi sur le tabagisme je sais pas quoi, je lui réponds ouais, ce qui est vrai depuis un an, d'aileurs, et repars aussi vite avantb la fermeture. Je pointe chez Milena, mmmh, ça fait du bien d'entrer dans une maison bien chaude, j'aimerais bien rester là mais bon, faut qu'on aille acheter un cadeau pour Valérie, c'est son anniversaire ce soir et on a aucune idée. On se dirige un peu au hasard vers les galleries de la Toison d'Or (parce qu'au moins, il fait plus chaud que dehors!), on flanne devant les boutiques de cravates chics, mais merde, on va tout de même pas lui acheter une cravate, à Val! Et puis tout à coup, c'est l'illumination: un magasin de déco orientale! Voilà ce qu'il nous faut! Et nous voici slalommant entre les lampes marocaines en peau de je sais pas quoi, les grands tissus barriolés, les bijous perlés et les phoptophores excentriques. Tout est super beau, mais bon, il y a un hic: le prix! En désespoir de cause, nous jetons notre dévolu sur un espèce de bougeoir à accrocher au plafond, accompagné de deux petits photophores à déposer dessus. (Je n'en dirai pas le prix car on ne sait jamais, Valérie pourrait passer par ici!)

Au hasard d'une pause pipi au Quick de la place Louise, nous rencontrons Nick, qui attend vainement Alex depuis trois heures, puis Rachel, qui est avec un copain qu'elle laisse seul pour venir nous causer. On parle de tout et de rien, des vacances, de la soirée, de l'école... Et puis je ne sais pas trop comment, on se retrouve au parc, nous en train de nous les geler, Rachel en train de rouler un joint. Après, on a eu moins froid, et on est parti avec Nick vers le resto où on devait rejoindre Val et les autres. Je vous passe les détails du voyage en bus qui fut plutôt désopilant, tout du moins de notre point de vue...

Arrivés sur place, nous remarquons tout de suite la super ambiance qui règne à la table. Celle-ci est d'ailleurs disposée en U, configuration spatiale fort peu conviviale, avec d'un côté les "people", ceux qui étaient là pour se montrer et prouver aux yeux de tous qu'ils étaient très ympa puisqu'ils daignaient se déplacer pour l'anniversaire d'une mortelle telle que Valérie, et puis de l'autre côté, bah, nous, plus ou moins rigolards. Mais les "people" sont partis bien vite, juste après le plat, parce qu'ils devaient absolument aller en boîte. On s'est retrouvé à six ou sept autour de Valérie pour lui souhaiter bon anniversaire en cinq langues et l'aider à souffler sur la gâteau. Bizarrement, à partir de là, l'ambiance s'est détendue et est même devenue sympa. Comme quoi, il ne faut jamais desespérer!

On a fini la soirée au Rock Classic, un bar métalleux bien sympa où on s'est mis la ête à l'envers avec cinq ou six Tequila "Boom boom" à quatre euro (prix d'un coca au Louise Gallery), les mecs ont joués au kikkers, les filles ont embrassé le piercing à la langue de Nick, on a rencontré plein de gens que j'avais pas vu depuis des mois, ça m'a fait trop plaisir, et puis on est rentrés comme on pouvait chez Milena, je me suis jetté sur un pieu et j'ai fait un bon gros dodo remplis de rêves étranges...

Ecrit par Louve, le Samedi 4 Décembre 2004, 13:02 dans la rubrique "Ego trip".