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Je lis...
"Orlanda" de Jacqueline harpman. Je pense que tout le monde connaît l'intrigue, qui à priori me semblait quelque peu mièvre... Cependant, au fil des pages qui se tournent, force m'est de reconnaître que l'auteur le traîte avec intelligence et profondeur. D'après un ami, elle a d'ailleurs eu le grand talent de savoir décrire l'orgasme masculin! Si c'est lui qui l'dit..

J'écoute...
Le premier album de Billy Ze Kick et les Gamins en Folie. Ca me rappelle trop mon enfance, tout ça! Ah la douce époque où toute la Belgique apprenait "Mangez-moi" aux classes maternelles!

Je regarde...
Ma télé a explosé... Tant mieux!

Et bla, et bla, et bla...
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La vie d'une jeune louve citadine
Nauséeuse

Vivre, c'est s'esclaver chaque jour à rentrer dans le moule auquel nous force un système avec lequel nous ne sommes pas forcément d'accord mais que nous sommes bien obligés de reconnaître en tant que tel. Pour la jeunesse actuelle, dont je fais partie, c'est exactement cela la vie. Mais il serait plus juste d'employer le terme "survie"...

Nous avons de quoi satisfaire nos envies les plus pressantes, les plus basiques: respirer l'air pollué des grandes villes, avaler des plats pré-cuits et pré-machés, faire nos besoins dans un minimum d'intimité, dormir six heures par nuits, et s'oublier devant le petit écran au milieu du salon. Mais qu'en est-il de nos besoins les plus profonds? Qu'en est-il du plaisir? A-t-on encore l'occasion aujourd'hui de tout arrêter le temps d'un instant, de se planter au milieu de la rue, et de tourner sur soi en hurlant "ayyaaaamakoléééééééé!", si le coeur nous en dit? Peut-on encore courir dans un champ de blé et sentir les épis qui nous fouettent les bras, et s'allonger sous les étoiles, à contempler la nuit? A-t-on encore le temps de faire les choses dont NOUS avons envie?

La réponse est non. Pour nous, aucune évasion n'est tolérée. Alors, quand la pression est trop forte et le bouchon sur le point de sauter, on prend les devants. On se passe de la permission, et on passe par delà les interdits. On revendique juste le droit de nous mettre la tête à l'envers le temps d'un week-end.

Droit qu'on a bien fait valoir hier... Ma moquette s'en souviendra longtemps...

Ecrit par Louve, le Lundi 27 Septembre 2004, 13:59 dans la rubrique "Délirium tremens ou autre".