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Je lis...
"Orlanda" de Jacqueline harpman. Je pense que tout le monde connaît l'intrigue, qui à priori me semblait quelque peu mièvre... Cependant, au fil des pages qui se tournent, force m'est de reconnaître que l'auteur le traîte avec intelligence et profondeur. D'après un ami, elle a d'ailleurs eu le grand talent de savoir décrire l'orgasme masculin! Si c'est lui qui l'dit..
J'écoute...
Le premier album de Billy Ze Kick et les Gamins en Folie. Ca me rappelle trop mon enfance, tout ça! Ah la douce époque où toute la Belgique apprenait "Mangez-moi" aux classes maternelles!
Je regarde...
Ma télé a explosé... Tant mieux!
Et bla, et bla, et bla...
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La vie d'une jeune louve citadine
Dégoût
Dégoût. Nausée. Désillusion. Il n'y a pas de mot assez fort pour exprimer mon haut-le-coeur face à cette vie plus minable, plus sordide, plus factice que tout ce que les visionnaires de tout temps ont pu en imaginer. Je me sens seule, sale, salie par ce sentiment, cette certitude qu'on se joue de moi depuis dix-sept ans. Et moi, confiante, crédule, conne en vérité, qui gobais tout, avalais tout, et disait "merci" en attendant avidement une nouvelle pelletée de cette merde qu'ils nous servent tous les jours et qu'ils osent appeler vie. Mais en lieu de vie, c'est bien la mort qu'ils nous servent sur un plateau. Et avec elle les mouches et la puanteur, à peine masquées par un océan de parfums grossiers et vulgaires. Pendant toutes ces années, j'ai cru en des valeurs qui, cela me saute aux yeux aujourd'hui, ne sont que de vagues émotions, des mots creux disposés habillement pour cacher celui de nos existences. J'ai cru à l'amitié. Plus encore qu'à l'amour. J'ai passé plus de temps avec ceux que je considérais alors comme mes amis qu'avec ma propre famille. Sans aucun remords. Au contraire, j'en tirais de la fierté. Fierté de consacrer mon temps à des étrangers que je me flattais d'avoir choisis pour leurs sois-disant qualités, et que j'avais simplement attiré à moi par des intérêts éphémèrement communs. J'en ai passé des soirées avec eux, à refaire ce monde que nos pensions encore le nôtre, à nous noyer dans la torpeur d'une vodka-citron ou les voluptes de cette fumée sensée apporter la sagesse. Sagesse... Foutaises, tout ça! Nous ne sommes pas plus de ce monde qu'il n'est à nous. La vérité, c'est que nous le savions déjà depuis longtemps, mais que nous nous plaisions à nous voiler la face en nous assomants d'alcool et de stupéfiants. Et nous avions l'impudence de nommer cela "amitié". Quelle farce! Aujourd'hui, nous nous sommes "rangés" comme on dit. Plus d'alcool, plus de stup. Plus d'illusions non plus. Ni sur nous-mêmes, ni sur ce monde. Et l'amitié s'en est allée... J'ai cru aussi aux grandes valeurs universelles. L'égalité, la tolérance, la solidarité. J'aurais pu vite déchanté, mais non, je m'entêtais et refusais d'entendre qu'il ne s'agit là que de mots qui ne recouvrent et ne recouvriront jamais aucune réalité que ce soit. Aujourd'hui, j'ai enfin compris. J'ai vu de mes propres yeux et entendu de mes propres oreilles des miltants purs et durs de la cause humaniste refuser bec et ongles d'acceuillir sous leur aile un de ses semblables, légèrement handicapé. Ah, elle est belle votre solidarité! Elle est belle votre tolérance! C'est bien facile de crier des beaux mots à tous vents, si on est même pas capable d'en appliquer le concept dans sa propre vie! Aujourd'hui c'est fini. Je n'y crois plus. Ni dieu ni maître, disaient les anarchistes dans années quatre-vingt. Des purs idéalistes eux aussi. Quant à moi, je rajouterais: ni idéologie. Plus rien qui puisse m'empêcher de voir la réalité en face, aussi moche et grise qu'elle soit. Et qui sait, peut-être ainsi aurais-je un jour la force d'en finir? Toi, jeune ou moins jeune lecteur anonyme des mes quelques mots insensés, toi qui as encore tes illusions sur le monde et sur toi-même, je t'en prie, garde-les. Ca te permettra de vivre dans un bonheur relatif, du moins jusqu'à ce que toi aussi tu découvre la vérité. Mais ne sois pas pressé. A chaque âge ses distractions. Tout ce que je peux te dire, c'est que pour pouvoir vivre ici-bas, il faut toujours conserver l'espoir, mais se débarasser le plus vite possible de ses illusions. Sans cela, on crève. Comme moi... Ecrit par Louve, le Vendredi 15 Octobre 2004, 21:37 dans la rubrique "Ego trip".
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