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"Orlanda" de Jacqueline harpman. Je pense que tout le monde connaît l'intrigue, qui à priori me semblait quelque peu mièvre... Cependant, au fil des pages qui se tournent, force m'est de reconnaître que l'auteur le traîte avec intelligence et profondeur. D'après un ami, elle a d'ailleurs eu le grand talent de savoir décrire l'orgasme masculin! Si c'est lui qui l'dit..
J'écoute...
Le premier album de Billy Ze Kick et les Gamins en Folie. Ca me rappelle trop mon enfance, tout ça! Ah la douce époque où toute la Belgique apprenait "Mangez-moi" aux classes maternelles!
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Ma télé a explosé... Tant mieux!
Et bla, et bla, et bla...
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La vie d'une jeune louve citadine
La vie est une danse dont la mort écrit la musique
--> Ma dissert pour demain
Une citation qui assimile autant la vie à la mort peut paraître paradoxale, voire même provocatrice. En effet, dans notre société occidentale, la mort fait horreur. On la craint, la combat, la fuit avec épouvante. Elle est encore un des rares tabous restant depuis la libération sexuelle et sa déferlante. Peut-être même une de ses conséquences… Alors imaginer que la vie n’est harmonieuse que grâce à l’horreur que représente sa fin, une provocation, un blasphème même ! Mais arrêtons-nous un instant sur ce mot « fin ». Il signifie à la fois une limite ultime, ici celle de notre vie, et un objectif à atteindre. La mort serait donc non seulement le terme, mais également la finalité de la vie. Autrement dit, le sens de la vie ne serait autre que la mort… D’après Epicure, les hommes ne doivent pas craindre la mort, qui n’est rien de plus que le néant d’avant la naissance. Débarrassé de cette peur, Epicure est par excellence le philosophe du bonheur, et sa notion de ce concept est de profiter de chaque instant de la vie. L’homme doit donc d’abord reconnaître ces instants, les accepter, et s’y adonner pleinement. Il ne s’agit pas de se laisser aller à la jouissance de plaisirs immédiats mais bien de vivre une vie pleine, parfois au prix de préparation et même de privation. D’ailleurs, certains d’entre nous, hommes modernes, ne pensent-ils pas que manger frugalement leur offre le plaisir de vivre sainement et longtemps ? Pour en revenir à Epicure et sa philosophie, la vie est bien une danse tantôt harmonieuse, tantôt saccadée au rythme des évènements qui la traversent. Durant le moyen-âge chrétien par contre, la vie n’était considérée que comme une préparation à la mort, celle-ci étant pensée comme une vie future éternelle. Le célèbre « Memento Mori » ou « Souviens-toi de la mort » en est le paradigme. A l’époque, c’est la mort qui était la danse, et le passage de l’homme sur terre n’était jamais qu’une répétition de cette « vraie vie » à venir. Le peuple ne redoutait donc pas la mort, et au contraire la désirait intensément. Dans la psychologie moderne, l’angoisse de la mort est reconnue. Cette angoisse est partagée avec tout le règne animal : chaque espèce sans exception présente un instinct de survie et de reproduction. Mais le développement du cortex et la maîtrise de la position verticale ont permis à l’homme de ressentir cette angoisse en tant que telle, la verbaliser et la ensuite la penser. La verbaliser en premier lieu, car c’est grâce à l’apprentissage du langage qui s’est articulé et diversifié en langues au cours des millénaires que la pensée a pu s’exprimer de façon cohérente. Dans la tradition juive, la parole est créatrice et donne naissance au choses. La Genèse dit d’ailleurs : « Dieu dit "Que la lumière soit !", et la lumière fut. » En fait, nous ressentons, crions, et enfin parlons. Parfois, l’angoisse ne peut être verbalisée. Elle s’exprime alors par des comportements plus ou moins étonnants, comme le développement de maladies psychosomatiques, dont certaines peuvent même entraîner la mort. Ces malades ne font alors que réaliser leur première crainte. Mais si nous avons pris conscience de notre fin, si nous avons pu en exprimer l’effroi, nous ressentons au contraire une urgence à remplir notre vie, à nous reproduire pour nous projeter dans l’avenir et ainsi contourner cette mort qui nous terrorise. C’est encore vrai quand nous ne pensons pas directement à notre mort, mais plutôt à celle de nos proches. Cet adieu implacable, cette disparition des êtres aimés nous plongent également dans la terreur : terreur de l’abandon, terreur de la disparition d’une relation, terreur du bébé de ne pouvoir survivre sans ses parents, terreur de la mort, de notre propre mort, en somme. Mais alors, est-ce bien la mort qui met la vie en perspective, en musique… ou bien est-ce la peur ? Autrement dit, si nous étions immortels, aurions-nous encore le même désir, le même besoin de nous reproduire, et donc d’aimer et d’apprendre ? Pourrions-nous évoluer ? Aurions-nous pu bâtir des écoles, des villes, des empires ? Voici Eros et Thanatos terriblement liés. D’un point de vue biologique, la vie organisée n’est possible que parce que la mort existe. Celle des géniteurs permet aux descendants de vivre, se développer, se reproduire et enfin mourir pour passer le témoin à leur propre descendance. La mort est ici la condition sine qua non de la vie. Voilà pourquoi dans le mythe judéo-chrétien Eve porte la faute : elle donne la mort en même temps que la vie. La mère qui donne naissance à son petit le condamne inexorablement à la mort, mais permet à la vie de se perpétuer. L’éternité de la vie, ou du moins sa longévité au cours des millénaires n’est rendue possible que par la mort des individus. Le sens de la vie n’est donc pas la mort ; au contraire : c’est le sens de la mort qui est la vie. Ecrit par Louve, le Dimanche 14 Novembre 2004, 12:45 dans la rubrique "Délirium tremens ou autre".
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