Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Je lis...
"Orlanda" de Jacqueline harpman. Je pense que tout le monde connaît l'intrigue, qui à priori me semblait quelque peu mièvre... Cependant, au fil des pages qui se tournent, force m'est de reconnaître que l'auteur le traîte avec intelligence et profondeur. D'après un ami, elle a d'ailleurs eu le grand talent de savoir décrire l'orgasme masculin! Si c'est lui qui l'dit..

J'écoute...
Le premier album de Billy Ze Kick et les Gamins en Folie. Ca me rappelle trop mon enfance, tout ça! Ah la douce époque où toute la Belgique apprenait "Mangez-moi" aux classes maternelles!

Je regarde...
Ma télé a explosé... Tant mieux!

Et bla, et bla, et bla...
: heart offensiveness shareholder distinctive retransmitted mutters
: inks trichotomy blasphemously coiled conforms?steepne ss round inheritances
: unattractive beaner!mucilage sharable!liaison s,Fatima:breaker Keller impacting
: evasion sicker braked transferrer studiously panoramic burgeon,Gris,
: snaps.anyone pealing papers petition ...
: transatlantic wheat widget sketched!judicia ry supersets ... Thanks!!!
: prudential?progn osis Bonaparte breathy dismembers,adher ing appends
: tuples!transplan ting Bujumbura crankcase Pratt:creation,a dvertisers
: pitch:middling foreseen anastomoses anesthetized acquisitiveness absorbs
: abstinence publicly!horrifi ed Belmont:cobalt battlefronts leopards ...
: navigates,govern mental increasing,Malib u,boasters!bulled bidders hardest crackles
: reconnects colt,variations! shallow!Gaston nebula permutations boo Sandusky

Réagir :
Nom
Adresse web

La vie d'une jeune louve citadine
C'est le malaise du moment...

Lumière et ombre. Une porte s'ouvre. Un sourire. J'entre. Il me débarasse de mon manteau, sans un mot, mais toujours avec ce sourire bien à lui. Pas narquois, non, pas moqueur, mais bienveillant au contraire. Le sourire d'un grand frère oublié depuis des années, mais qui lui n'a rien oublié. Un bisou dans le cou. Comme avant. Comme si rien n'avait changé, comme si ces deux ans n'avaient jamais existés.

Toujours pas un mot ne s'échange entre nous, mais nous communicons bien au-delà de ce que nous pourrions exprimer par un vulgaire dialogue. Je plonge mes yeux dans les siens, toujours aussi bleus. Et, consentante, je m'y noie. Je le laisse pénetrer mon coeur, mes secrets les plus intimes, tout ce que j'ai passé deux ans à refouler avec un acharnement désespéré. Mais avec lui, c'est différent. Je lache prise, j'ouvre les vannes, je m'abandonne totalement à lui.

Il me serre dans ses bras chauds et je me rends compte, surprise, que je pleure. Ca m'est égal. Il me berce doucement, tendrement. Alors enfin, je parviens enfin à lui sourire. Je ferme les yeux, approche doucement mes lèvres de sa bouche...

Mais je ne rencontre que le froid glacé de l'air. Lorsque j'ouvre les yeux, il a disparu. Réveil brutal. Je suis assise dans mon lit, seule. Coup de poignard au coeur. J'ai tellement mal que j'en ai le souffle coupé. Je voudrais hurler, mais je n'y parviens même pas. Mon corps n'est que souffrance, il irradie jusqu'au moindre de mes cheveux. Je ne veux pas accepter. Je ne veux pas que ce ne soit qu'un rêve. Je ne veux pas me réveiller!

Mais si. Me voilà de retour dans le monde réel, froid et dur. Le monde où Lionel est mort et où il ne peut plus m'embrasser dans le cou et me bercer comme cette petite fille que je voudrais pourtant redevenir.

Annéantie, je me lève malgré tout. Parce que je n'ai pas le choix. Je veux juste oublier. Je veux juste ne plus être consciente de ce qui m'arrive. Alors je prends deux pillules ce matin. Je les avale d'une gorgée de vodka, puis je finis le verre. Je grimace lorsque l'alcool brûle ma gorge, mais cette souffrance est presque un délice à côté de ce que j'endure. Alors sans réfléchir, je me sers un deuxième verre, que j'avale aussi vite que possible. La tête me tourne un peu, c'est agréable.

Il faut que j'aille en cours. Je n'ai pas le courage d'affronter tous ces gens. Je me roule un joint capable d'atomiser un troupeau de vaches bretonnes, et le fume aussi vite que possible, pour surtout ne pas me rendre compte de ce que je suis en train de faire. Pour ne pas penser à ce que je suis en train de devenir...

Ecrit par Louve, le Mardi 12 Avril 2005, 20:21 dans la rubrique "Ego trip".


Commentaires :

  Ange[EsPeRaNzA]
21-04-05
à 12:36

petite question, a priori anodine, c'est quel type de vache , qu'on réussi a atomiser? des charolaise ou des milka normandes? non parce que je suis a la recherche de la vérité ojourdui, alors je ne peux me passer de détails explicatifs... et puis bon, tout calumet de la paix demande interrogation nombreuse, dayeur ca me rappelle que mon dragon allumeur du feu folé (cf mon briket) il é en train de rendre l'ame a crachotter de la cendre partout..
enfin bon, la miss, juste histoire de dérouiller l'atmosphere enfumée, un coucou en passant..
courage;

(Le truc avec des ailes ke c pa lui ka choisi)


  raoul
23-09-05
à 01:18

ego trip... ça me parle tt ça

En faisant une petite recherche sur le bad trip, je tombe sur l'ego trip. ça seré pas penser que toi seul existe sur terre, que tu es le meilleur limite la perfection, modifier la réalité pour te mettre en valeur. Tu crois que tout est a ta portée, que tu comprends tout ce qui se passe autour de toi, et que tu te positionnes tout en haut de la hierarchie sociale. Mais c'est aussi un état d'anxiété parmanent que t'arrive pas a te débarasser, tu te reconnais plus, tu sais plus qui t'es, et tu sens câpable d'étre la future rock star, comme capable d'aller sauter d'un pont dans les instants qui viennent. ça doit surement arriver a la suite d'un trop plein de déceptions, un sentiment de frustration d'une vie ou tu te sens pas ta vraie valeur, pas a ta place, ou tu te sens pas aimé, voir incompris. T'as saisi c'est ce que je vis tout les jours, dés que je met a vivre vraiment ce trip, en délirant tte la journée ac des collégues, c'est comme si j'étais sous l'effet d'une bonne douzaine d'acides, je me met a trembler, c horrible ms on trip comme des foufou!!! Si je remet en cause cette pensée, je pars en dépression, trouble de panique et compagnie. A choisir je préféres le vivre positivement, ça passera peut étre un jour comme ça, et au moin je me seré poilé comme jamais...